Expo#2 : Pixar, 25 ans d'animation
Je ne suis pas une grande fan de la Cité de la Mode et du Design à Paris. A chaque fois que je la croise, j'ai un vrai dégout pour son architecture, son vert fluo qui défigurent les quais de Seine...Pourtant, ce week-end l'expo Pixar m'a semblé être une bonne occasion de nous réconcilier.
Forcément très accessible pour les enfants, la bonne surprise a été de découvrir que l'expo va aussi un peu plus loin pour les plus grands qui en profitent donc pour en apprendre un peu plus sur la conception d'un film d'animation. Dessins, collages, croquis, sculpture, peinture numérique, pastel...je suis ébahie par le travail colossal de préparation. On retrouve avec plaisir la genèse de nos films favoris. On se rend compte notamment que Sulli et Bouh de Monstres &Cie tels qu'on les connait reviennent, en fait, de loin. Sulli aura pu avoir des tentacules et Bouh de grandes tresses rousses !
J'ai été impressionné par le travail fourni pour imaginer chaque univers, chaque personnage, chaque détail de chaque film...
De la pupille de chaque insecte de Mille et une pattes, à l'intérieur détaillé de Wall-E...bluffant !
L'expo s'articule en 4 parties autour :
- du récit & des personnages où l'on découvre tous les croquis, pastel, travaux de recherche, tests de couleurs, etc.
- de l'univers permettant ainsi de capter tout le travail, tous les détails de l'univers de chaque film.
- du zootrope dont le dispositif permet de créer l'illusion d'un mouvement des images....fascinant quelque soit l'âge !
- d'Artscape pour clôturer l'expo avec une installation audiovisuelle impressionnante sur écran panoramique.
En résumé, ça a été un vrai plaisir de faire cette expo et puis, ça a également été l'occasion de découvrir sous un soleil inespéré la Cité, étonnamment attractive. Petite balade sur les planches, découverte du coin, de la philosophie du lieu...Des envies de soirées estivales sur le toit...Une conclusion s'impose, il faudra revenir aux beaux jours car la Cité a peut-être beaucoup de choses à offrir tout compte fait...Et puis, quand on y est, on n'a plus à souffrir son affreuse facade !